Où l'on se roule dans la guimauve
Chapitre 13
- Patricia ! Bon sang, vous êtes absolument su-blime ! s'extasia Kévin en la faisant tourner sur elle même afin de mieux la voir.
- Oh rougit-elle, vous exagérez !
- Ah nan, nan, là je dois dire que ça va au delà de mes espérances ! Paske, et ne le prenez pas mal je vous en prie, on revient de loin là quand même hein ! A part ça, on dirait bien qu'elle nous a pété une durite la mère Slip là ?
- Pas slip, string ! euh Steuring ! rectifia Patricia, et oui, en effet, elle m'a semblé très bizarre je crois que ma métamorphose l'a un peu choquée.
- Bah, tant pis pour elle ! Concentrons nous un peu sur vous charmante Patricia aux yeux divins.
- Oh rougit-elle encore (elle est un peu mono expressive face aux belles paroles de Kévin notre Patouchounette hein)
- Avez-vous choisi votre 2eme vu ?
- Oui, fit-elle d'une petite voix
- Je vous écoute délicieuse créature, ajouta-t-il en s'approchant d'elle.
- Je voudrais hum hum (elle s'éclaircit la gorge) Je voudrais savoir quoi dire ou faire en toutes circonstances.
- Formidable ! s'enthousiasma Kévin. (vous reconnaîtrez que Patricia elle se débrouille comme un chef avec ses vux n'est-ce pas ?) C'est parfait comme vu ça ! Ah la la Patricia, chère et douce Patricia, je sens que votre bonheur total est proche, et bientôt vous n'aurez plus besoin de moi. Je devrai reprendre ma route, pauvre génie solitaire avec même pas un cheval ou un chien ou un raton laveur pour me tenir compagnie. Je devrai aller de l'avant sur les chemins de la route avançant vers des nouvelles destinées, écoutant les ritournelles d'antan des époques oubliées pour trouver l'inspiration ah la la Patricia pourquoi cette cruauté de la séparation ? Pourquoi m'avoir fait génie sentimental ? je m'attache à ses âmes qu'il me faut ensuite abandonner pour voler au secours d'autres âmes que je dois abandonner aussi et ainsi de suite
- Mon pauvre ami ! s'exclama Patricia en prenant les mains de Kévin dans les siennes, comme cela doit être difficile pour vous Puis elle passa doucement sa main sur la joue de Kévin qui lui fit alors le plus beau des sourires qu'on ait jamais fait à quelqu'un.
- Pat'
- Chut ! fit-elle en posant son index sur la bouche de Kévin l'enjoignant ainsi de se taire. N'ajoutez rien cela briserait l'instant fragile d'une rencontre (bis)
- Vous avez raison, ajouta-t-il alors en soupirant. Et pourtant Patricia, si j'osais, je vous dirais tellement de choses
- Comme quoi ? s'enquit-elle alors d'une voix douce en plongeant ses yeux dans ceux de Kévin en laissant sa main effleurer la joue de son compagnon. (elle sait pas trop ce qu'elle veut hein, d'abord c'est " chut " pis après elle lui pose des questions ah la la ces héroïnes, c'est pas facile tous les jours)
Kévin répondit :
- Je vous dirais que vous êtes la plus divine des femmes qu'il m'ait jamais été donné de voir avec ou sans magie, je vous dirais aussi : " Patricia, votre gentillesse et votre douceur me touchent "
- Non ça c'est ma main Kévin, lui dit-elle alors avec un grand sourire.
- Hu hu hu ! rit-il alors, et en plus vous me faites rire ! (il est pas très difficile en matière d'humour...) Quelle femme formidable vous êtes, vraiment !
- C'est grâce à vous tout ça Kévin, lui dit-elle en lui souriant.
Puis elle se leva le plus gracieusement du monde, traversa la pièce d'un pas félin, se retourna vers lui pour lui faire un clin d'oeil franchement audacieux et sortit du bureau, laissant un génie rougissant et un peu confus.